Les résultats du financement 2020
Nous sommes heureux de vous annoncer les prix et subventions suivants remis dans le cadre du concours 2020 du Programme de recherche de la Société Alzheimer. Ce programme finance les chercheurs canadiens dans le domaine de la maladie d’Alzheimer et des autres troubles neurocognitifs.
Cause
Kaori Takehara-Nishiuchi, Université de Toronto
Titre : Interruption de l'interaction hippocampique-néocorticale comme cause de troubles de la mémoire dans la maladie d'Alzheimer.
Bourse/subvention : Subvention de validation de principe
Financement, priorité, et échéancier : 100 000 $, découverte, deux ans.
« Ma recherche contribuera à la mise au point d’un traitement de nouvelle génération pour améliorer la mémoire en rétablissant les modèles normaux d'activité cérébrale essentiels à cette faculté.
Cette nouvelle façon de faire offrira aux personnes atteintes d’un trouble neurocognitif des options de traitement supplémentaires et potentiellement plus efficaces que les médicaments administrés actuellement. »
Samantha Creighton, Université de Toronto - Mississauga
Titre : La variante histone H2A.Z : une nouvelle cible thérapeutique épigénétique pour la maladie d'Alzheimer.
Bourse/subvention : Bourse de postdoctorat
Financement, priorité, et échéancier : 100 000 $, découverte, deux ans
« The histone variant, H2A.Z, is a promising new therapeutic target with the potential to regulate both memory and Alzheimer’s disease-related brain pathology.
By investigating the role of H2A.Z in Alzheimer’s disease, I hope that my research will lead to the development of better therapies for persons living with dementia. »
Elyn Rowe, Université de la Colombie-Britannique
Titre : L’ApoE périphérique : est-elle négligée dans le contexte de la maladie d'Alzheimer ?
Bourse/subvention : Bourse de doctorat
Financement, priorité, et échéancier : 66 000$, découverte, trois ans
« Même si, en réalité, mes recherches sont menées en laboratoire et pourront prendre des années avant d’en arriver au stade clinique, elles permettront d’approfondir, dans une nouvelle perspective, notre compréhension du facteur de risque génétique le plus important dans la maladie d'Alzheimer.
Outre mes recherches en laboratoire, j'espère également aider à combler le fossé entre la communauté scientifique, friande de jargon rébarbatif, et les nombreuses personnes touchées par la maladie. Pour ce faire, il faudra rendre la recherche sur la maladie d'Alzheimer plus accessible en participant à des initiatives de journalisme scientifique et en fournissant des traductions accessibles ou des résumés vidéo de tous les articles scientifiques que je publie. »
Thérapeutique
Erica Dove, Université de Toronto
Titre : Conception d’un jeu d’exercice physique pour améliorer l'équilibre et réduire les chutes chez les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif.
Bourse/subvention : Bourse de doctorat
Financement, priorité, et échéancier : 66 000$, découverte, trois ans
« Le jeu vidéo actif que nous concevons pourrait avoir des effets bénéfiques sur l'équilibre des personnes atteintes d’un trouble neurocognitif qui participent à la recherche et calmer leur peur de tomber.
Il serait ainsi possible de confirmer le caractère pratique et les avantages potentiels des jeux vidéo actifs pour aider les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif à faire de l’exercice. »
Chetan Patil, Université de Manitoba
Titre : Canaux pannexins : cible thérapeutique pour les lésions synaptiques précoces dans la maladie d'Alzheimer.
Bourse/subvention : Bourse de doctorat
Financement, priorité, et échéancier : 66 000$, découverte, trois ans
« Je crois que mes recherches permettront d’établir l’apport de panx1 à la neurodégénérescence dans la maladie d'Alzheimer. En outre, l'utilisation d'un nouveau peptide visant à prévenir l'accentuation de la fonction panx1 représente une démarche unique de perturbation des mécanismes pathologiques initiés par Aβ (bêta-amyloïde).
Nous espérons que cette stratégie pourra mener à la mise au point de nouveaux traitements capables de freiner la mort des neurones et ainsi de retarder ou d'empêcher la progression de la maladie d'Alzheimer. Notre objectif collectif vise à générer des retombées positives pour les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif et à améliorer le pronostic de la maladie d'Alzheimer. »
Jonathan Epp, Université de Calgary
Titre : L’altération de la connectivité fonctionnelle module le déclin cognitif de la maladie d'Alzheimer.
Bourse/subvention : Subvention pour jeune chercheur
Financement, priorité, et échéancier : 200 000$, découverte, deux ans
« L'objectif principal de ma recherche est de comprendre les changements qui se produisent dans le cerveau en réponse à l'entraînement cérébral ou à l'exercice cognitif. Si nous pouvions mieux comprendre comment ces changements favorisent la fonction cognitive, nous pourrions peut-être optimiser ces types d'intervention ou les appliquer de différentes manières, comme la neurostimulation ciblée.
Je vise à utiliser nos recherches pour aider à préserver la fonction cognitive, et donc la qualité de vie des personnes atteintes d’un trouble neurocognitif et celle des aidants. »
Améliorer les soins et le soutien
Elaine Moody, Université Dalhousie
Titre : Comprendre le contexte des soins infirmiers pour les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif à l'hôpital : permettre l'adoption d’un plan d'intervention pour améliorer les soins.
Bourse/subvention : Subvention pour jeune chercheur
Financement, priorité, et échéancier : 98 946$, changement des politiques et des systèmes de santé, deux ans.
« L'un des objectifs de notre projet est d'élaborer des stratégies d'innovation permettant d’améliorer les soins aux personnes atteintes d’un trouble neurocognitif à l'hôpital. Cet objectif vise à soutenir l'intégration des résultats de la recherche à la politique du système de santé afin d’apporter les changements nécessaires.
Selon les prévisions, le nombre de personnes hospitalisées atteintes d’un trouble neurocognitif augmentera dans les prochaines années et nous espérons contribuer à un corpus de connaissances permettant une transition vers des soins axés sur leurs besoins et sur ceux de leurs aidants. »
Aaron Jones, Institut de recherche Sunnybrook
Titre : Atténuer les répercussions de la maladie d'Alzheimer et des autres troubles neurocognitifs sur les services de santé et sur les facteurs de risque entourant les transitions dans les soins : une étude de cohorte longitudinale des trajectoires de soins des
Bourse/subvention : Bourse de postdoctorat
Financement, priorité, et échéancier : 100 000$, évaluation des programmes communautaires, deux ans
« Les dons recueillis pour le PRSA nous aideront à compiler les données nécessaires nous permettant de mieux soutenir à domicile et dans la collectivité le nombre croissant de personnes atteintes d’un trouble neurocognitif et leurs aidants.
Je crois que ma recherche permettra d’améliorer le soutien offert aux personnes atteintes d’un trouble neurocognitif et aux aidants, à domicile et en milieu communautaire. »
Matthias Hoben, Université de l’Alberta
Titre : Mesure routinière de la qualité de vie dans les troubles cognitifs modérés à graves.
Bourse/subvention : Subvention pour jeune chercheur
Financement, priorité, et échéancier : 199 982$, changement des politiques et des systèmes de santé, deux ans
« Il est essentiel de comprendre comment la qualité de vie est perçue dans le cadre des processus et structures des établissements de soins pour les personnes atteintes d’un trouble neurocognitifs. Notre recherche créera les conditions nécessaires pour mesurer, étudier, améliorer et finalement maximiser la qualité de vie des personnes atteintes d’un trouble neurocognitif.
Nous commençons par l’Alberta parce qu’il s’agit de la seule province ou territoire canadien qui a établi comme principe prioritaire de mesurer systématiquement et fréquemment le niveau de qualité de vie dans ces établissements. »
Kishore Rajaram Seetharaman, Université Simon Fraser
Titre : Améliorer la navigation extérieure des personnes atteintes d’un trouble neurocognitif grâce à une conception environnementale sans dangers : une approche de recherche-action participative.
Bourse/subvention : Bourse de doctorat
Financement, priorité, et échéancier : 66 000$, changement des politiques et des systèmes de santé, trois ans
« La mobilité est un aspect clé du bien vieillir dans la collectivité malgré un trouble neurocognitif. Pour répondre aux souhaits des Canadiens âgés atteints d’un trouble neurocognitif qui veulent continuer à vivre chez eux, il faut créer des espaces extérieurs sécurisés et inclusifs qui améliorent leur mobilité et leur participation à la vie de quartier.
Ma recherche mettra en évidence le rôle que peut jouer l'environnement extérieur, plus précisément l'environnement bâti, pour aider les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif à sortir de la maison et à améliorer leur qualité de vie. »
Risque et prévention
Mahsa Dadar, Université Laval
Titre : Détection à l’aide de l’intelligence artificielle de la maladie des petits vaisseaux et évaluation de son effet sur le déclin cognitif dans le contexte de la neurodégénérescence.
Bourse/subvention : Bourse de postdoctorat
Financement, priorité, et échéancier : 100 000$, découverte, deux ans
« Les résultats de ce projet auront une application immédiate sur les stratégies visant à ralentir le déclin cognitif.
De nombreux facteurs de risque associés aux maladies cérébrovasculaires et à leur progression sont potentiellement modifiables à l’aide de traitements (par ex. les médicaments antihypertenseurs) et de changements de style de vie (par ex. l'activité physique, l'obésité, le tabagisme). Le traitement des maladies cérébrovasculaires nous offre un moyen de prévenir la poursuite du déclin cognitif. »
Épidémiologie
Paul Brassard, Université McGill
Titre : L'hypothèse d'infection dans l'étiologie de la maladie d'Alzheimer : fardeau des maladies infectieuses et risque de trouble neurocognitif.
Bourse/subvention : Subvention de validation de principe
Financement, priorité, et échéancier : 99 948$, découverte, deux ans.
« Actuellement, la documentation disponible ne fournit pas de données probantes de haute qualité sur l'association entre les infections cliniquement apparentes et le risque de trouble neurocognitif. De plus, les nombreuses études publiées manquent de rigueur et présentent des résultats contradictoires.
Nous espérons que les résultats de cette étude pourront mettre en lumière le rôle des infections dans les troubles neurocognitifs et guider l'élaboration de stratégies de prévention, notamment les programmes de vaccination, pour réduire les infections à l’échelle de la population. »
Isabelle Dufour, Université McGill
Titre : Trajectoires de soins des aînés présentant des troubles neurocognitifs majeurs, au Québec
Bourse/subvention : Bourse postdoctorale
Financement, priorité, et échéancier : 100 000$, évaluation des programmes communautaires, deux ans
« Ce projet offrira une première analyse des trajectoires de soins, soit l’itinéraire à travers le système de santé, des ainés québécois vivant avec la démence.
Une compréhension optimale des trajectoires de soins des ainés vivant avec la démence permettra de mieux comprendre les 'occasions manquées' d’améliorer les soins de santé qui leur sont offerts, selon le cheminement le plus favorable. »
*Ce projet est commandité par Uniprix.*
Zahra Shirzadi, Harvard Medical School
Titre : Contributions vasculaires aux troubles neurocognitifs : interaction des marqueurs vasculaires et des protéinopathies dans la maladie d'Alzheimer.
Bourse/subvention : Bourse de postdoctorat
Financement, priorité, et échéancier : 100 000$, découverte, deux ans.
« Plus d'un demi-million de Canadiens sont atteints d’un trouble neurocognitif, ce qui coûte au pays plus de 10 milliards de dollars par année. Cette recherche est conforme à la « Stratégie sur la démence pour le Canada » du gouvernement canadien, dont l’objectif vise à prévenir les troubles neurocognitifs et à concevoir de meilleurs traitements. Ce projet s'appuiera sur certaines initiatives mises de l’avant actuellement au Canada, dont celle du Consortium canadien en neurodégénérescence associée au vieillissement, pour comprendre la trajectoire de la maladie d’Alzheimer.
En tant que scientifique, mon objectif est d'élucider les mécanismes essentiels et de découvrir les biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer. J'espère que mes recherches contribueront à la mise au point de stratégies novatrices de prévention et de traitement des troubles neurocognitifs au cours de notre vivant. »
Translationnelle
Charlene Chu, Université de Toronto
Titre : Évaluation, à l'aide de capteurs à domicile, des effets physiologiques, fonctionnels et comportementaux de l'huile de cannabidiol par voie orale chez les personnes âgées atteintes d’un trouble neurocognitif vivant à la maison : une étude pilote.
Bourse/subvention : Subvention pour jeune chercheur
Financement, priorité, et échéancier : 199 955$, questions éthiques et juridiques, trois ans.
« Ma recherche vise à trouver des solutions concrètes adaptables à la maison ou en milieu clinique. J'intègre les besoins et les préférences des personnes atteintes d’un trouble neurocognitif, de leurs soignants et des prestataires de soins afin d’arriver à une solution qui puisse répondre à leurs besoins.
Je veux améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’un trouble neurocognitif, accroître leur mobilité, renforcer leur capacité et soutenir les aidants et les prestataires de soins de santé. »
Mise au point des traitements
David Gosselin, Université Laval
Titre : Comprendre et rajeunir la phagocytose microgliale afin d'inhiber la progression des tauopathies dans un modèle murin de la maladie d'Alzheimer.
Bourse/subvention : Subvention pour jeune chercheur
Financement, priorité, et échéancier : 200 000$, découverte, quartre ans.
« Il ne fait aucun doute que la découverte de la source d’un trouble donné est extrêmement utile pour la conception de nouveaux médicaments efficaces.
Essentiellement, je crois pouvoir apporter une contribution substantielle au domaine de la recherche sur les troubles neurocognitifs en mettant en lumière ce qui ne va pas dans la maladie d’Alzheimer. Nous pourrons ainsi enrichir nos connaissances afin de mettre au point un meilleur traitement. »
Scheila Schmidt, Université Western Ontario
Titre : Manipulation de la signalisation cholinergique des astrocytes pour améliorer la cognition dans un modèle murin de la maladie d'Alzheimer.
Bourse/subvention : Bourse postdoctorale
Financement, priorité, et échéancier : 100 000$, découverte, deux ans.
« Les données semblent indiquer une forte relation entre le dysfonctionnement de l'acétylcholine (un messager important qui régule la mémoire), la neurodégénérescence et les déficits cognitifs observés dans la maladie d'Alzheimer.
Nous prévoyons qu'en rétablissant les fonctions de l'acétylcholine, il sera possible d'augmenter la plasticité neuronale et de combattre les déficits cognitifs présents dans la maladie d'Alzheimer, y compris l'attention et d'autres aspects de la fonction exécutive. Notre travail pourrait apporter un nouvel éclairage sur les moyens d'améliorer la cognition et de créer de nouveaux médicaments pour le traitement des troubles neurocognitifs. »
Matthew Macauley, Université de l’Alberta
Titre : Modulation fonctionnelle et thérapeutique de la microglie par la CD33.
Bourse/subvention : Subvention pour jeune chercheur
Financement, priorité, et échéancier : 200 000$, découverte, trois ans.
« L'immunothérapie pour traiter les troubles neucocognitifs pourrait être une stratégie de traitement transformatrice, comme le souligne l’énorme succès du ciblage des cellules immunitaires dans le cancer.
En fin de compte, si nous pouvions aider les cellules immunitaires du cerveau à se protéger contre les caractéristiques pathologiques des troubles neurocognitifs, la vie de nombreux Canadiens serait transformée. »
Diagnostic et détection
Mirza Faisal Beg, Simon Fraser Université
Titre : Corrélats génétiques des sous-types de maladie d’Alzheimer.
Bourse/subvention : Subvention de validation de principe
Financement, priorité, et échéancier : 100 000$, découverte, deux ans.
« Notre recherche créera des outils permettant de mesurer avec précision l’activité cérébrale, ce qui aidera les médecins à mieux diagnostiquer, traiter et suivre les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
J'espère que nous serons en mesure de concevoir des outils efficaces pour comprendre la structure et la fonction cérébrales afin d’offrir aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer les meilleurs traitements et interventions possibles, nous permettant ainsi de ralentir ou de stopper la progression de cette maladie. »
Thalia Field, Université de la Colombie-Britannique
Titre : CANARY : Données cliniques, traitement du langage naturel et suivi oculaire aux fins de la stratification du risque de trouble neurocognitif.
Bourse/subvention : Subvention de validation de principe
Financement, priorité, et échéancier : 100 000$, découverte, trois ans.
« Les responsables des essais cliniques utilisent de nombreuses méthodes afin de trouver des volontaires pour participer aux recherches. Ces méthodes sont gourmandes en ressources, effractives et nécessitent une interprétation experte. À la suite de ce processus, environ 80% des personnes trouvées ne sont toujours pas en mesure de participer à l’essai clinique.
Notre objectif est de rendre la participation à la recherche plus confortable pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Nous voulons également améliorer l’efficacité de la recherche afin de mettre au point le plus rapidement possible un médicament efficace. »
Jinghan (Jenny) Chen, Institut de recherche Sunnybrook
Titre : Modifications du glutathion cérébral chez les patients atteints d’un trouble cognitif vasculaire léger.
Bourse/subvention : Bourse de postdoctorat
Financement, priorité, et échéancier : 66 000$, découverte, deux ans.
« Mon étude vise à découvrir les biomarqueurs qui pourraient être des cibles potentielles de traitement pour les personnes à risque de développer un trouble neurocognitif.
Les troubles neurocognitifs ont de si lourdes conséquences sur les patients et les soignants qu’il est essentiel de trouver de nouveaux traitements pourles combattre. »