Les résultats du financement 2021


Nous sommes heureux de vous annoncer les prix et subventions suivants remis dans le cadre du concours 2021 du Programme de recherche de la Société Alzheimer. Ce programme finance les chercheurs canadiens dans le domaine de la maladie d’Alzheimer et des autres troubles neurocognitifs.

Des recherches qui nous font avancer : 26 chercheurs, 3 millions $

Les nouveaux projets financés par le PRSA sont classés selon les huit priorités de financement suivantes. Choisissez-en une pour en apprendre plus sur les personnes derrière ces idées innovantes dans le domaine des troubles neurocognitifs!

Amélioration des soins aux personnes ayant une expérience vécue

Birgit Pianosi, Université Laurentienne

Image retirée.Titre : Expressions sexuelles et intimes des personnes vivant avec un trouble neurocognitif : élargissement d’un prototype d’apprentissage électronique à un programme en ligne complet.

Categorié : Preuve de concept

« Les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif ont des besoins sexuels et intimes qui contribuent à leur santé et leur qualité de vie. Ces besoins sont difficiles à comprendre pour les prestataires de soins à cause de la stigmatisation et du manque d’accès aux informations sur la sexualité et les troubles neurocognitifs. Il n’existe actuellement aucun programme d’apprentissage en ligne de ce genre.

Les prestataires de soins ont besoin d’un programme pédagogique axé sur la sexualité et les troubles neurocognitifs. Nous allons concevoir, préparer et évaluer un tel programme afin d’étoffer un module d’apprentissage électronique que nous avons déjà créé. Ce programme gratuit composé de 4 modules permettra de mieux comprendre, changer les attitudes et d’aiguiser les compétences des prestataires de soins pour qu’ils puissent soutenir les besoins sexuels des personnes atteintes d’un trouble neurocognitif. »

Julia Kirkham, Université de Calgary

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Titre : Un équilibre précaire : l’association entre la 
« déprescription » d’antipsychotiques et la prescription d’autres médicaments dans les établissements de soins de longue durée.

Categorié : Nouveau chercheur

« Les taux d’utilisation de médicaments antipsychotiques dans les établissements de soins de longue durée au Canada ont baissé au cours des dix dernières années, mais nous ne savons pas comment. Les études suggèrent que d’autres médicaments nuisibles sont utilisés au lieu des antipsychotiques.

Cette étude abordera la question suivante : si l’on arrête la distribution d’un médicament antipsychotique, les personnes vivant avec un trouble neurocognitif dans les établissements de soins de longue durée sont-elles plus susceptibles de recevoir d’autres médicaments nuisibles? »

Ashwini Namasivayam-MacDonald, Université McMaster

Image retirée.Ce chercheur est financé conjointement par le Programme de recherche de la Société Alzheimer (PRSA) et les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).

Titre : Comprendre la dysphagie chez les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif : un facteur qui contribue au fardeau de l’aidant.

Categorié : Nouveau chercheur

« Les personnes vivant avec un trouble neurocognitif qui éprouvent des difficultés à avaler/déglutir contribuent grandement au fardeau émotionnel et physique du proche aidant. Ils veillent à la sécurité au moment des repas, préparent des repas modifiés et prennent des décisions difficiles concernant la méthode d’alimentation. Cependant, les stratégies de gestion actuelles se concentrent sur la personne atteinte uniquement, et peu d’entre elles soutiennent le proche aidant. 

Mon étude déterminera si le questionnaire que j’ai mis au point permet d’identifier les facteurs liés à la déglutition qui contribuent aux difficultés/au fardeau de l’aidant. Elle déterminera aussi les sources exactes de ces difficultés et un petit groupe de soutien composé de proches aidants sera soumis à un essai pour déterminer si la formation, le soutien par les pairs, le soutien des cliniciens et les discussions de groupe atténuent les difficultés liées à la déglutition pour le proche aidant. »

Kristina Kokorelias, Université de Toronto

Image retirée.Titre : Orientation des patients pour améliorer la continuité des soins.

Categorié : Bourse postdoctorale

« Les personnes vivant avec un trouble neurocognitif passent souvent d’un milieu de soins à l’autre, ce qui peut être difficile pour elles et leurs proches aidants. L’Hôpital Sunnybrook a mis en place un intervenant-pivot qui coordonne les soins pour les personnes âgées vivant avec un trouble neurocognitif pendant la durée de leur séjour et jusqu’à 90 jours après leur congé hospitalier.

La présente étude vise à mieux comprendre comment les intervenants-pivots soutiennent les personnes âgées vivant avec un trouble neurocognitif et leurs proches aidants. Elle permettra d’obtenir des informations sur la façon dont ces personnes travaillent avec des clients vivant avec un trouble neurocognitif pour influencer leurs résultats et leur parcours de soins dans le système de santé. »