Les résultats du financement 2021
Nous sommes heureux de vous annoncer les prix et subventions suivants remis dans le cadre du concours 2021 du Programme de recherche de la Société Alzheimer. Ce programme finance les chercheurs canadiens dans le domaine de la maladie d’Alzheimer et des autres troubles neurocognitifs.
Les nouveaux projets financés par le PRSA sont classés selon les huit priorités de financement suivantes. Choisissez-en une pour en apprendre plus sur les personnes derrière ces idées innovantes dans le domaine des troubles neurocognitifs!
- Amélioration des soins aux personnes ayant une expérience vécue
- Cause
- Développement de traitments
- Diagnostique et dépistage
- Épidémiologie
- Risques et prévention
- Thérapie
- Translationnel
Cause
Cause
Tim Kennedy, Université McGill
Ce chercheur a reçu le Prix de recherche de la Fondation Mike & Valeria Rosenbloom.
Titre : Dysfonctionnement des synapses dans la maladie d’Alzheimer.
Categorié : Preuve de concept
« Ce que nous appelons « la mémoire » est le résultat de synapses qui changent d'expérience dans le cerveau. Notre laboratoire a identifié un nouveau mécanisme moléculaire qui est au cœur des changements synaptiques liés à la mémoire.
Ces « molécules de la mémoire » semblent être liées à des molécules associées à la maladie d'Alzheimer. Nous cherchons à déterminer si ces dernières perturbent le fonctionnement des « molécules de la mémoire » ».
Lindsay Cahill, Université MemorialÂ
Titre : Nouvelles perspectives sur le métabolisme cérébral et les maladies neurodégénératives dans un nouveau modèle murin.
Categorié : Nouveau chercheur
« Nous savons qu’il existe un lien entre le dysfonctionnement métabolique et les maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer et les autres troubles neurocognitifs. Nous savons également que l’exercice physique favorise la santé cérébrale et améliore la mémoire chez les populations vieillissantes. De plus, nous savons que des traitements qui s’étaient révélés prometteurs dans des modèles murins de la maladie d’Alzheimer ont échoué lors des essais cliniques.
Cette étude permettra de mieux comprendre la façon dont les substances chimiques dans le cerveau changent au cours de la neurodégénérescence qui accompagne les troubles neurocognitifs. Elle permettra aussi de savoir comment et quand l’exercice physique atténue ces changements. Elle dévoilera enfin si ces changements dépendent du sexe (ou non). »
Kyle Brymer, Université Memorial
Titre : L’accumulation de glutamate dans les microenvironnements présynaptiques chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Categorié : Bourse postdoctorale
« Les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer présentent des niveaux élevés de deux protéines : la protéine tau et la protéine bêta-amyloïde (β-amyloïde). Elles sont connues pour être toxiques pour les cellules cérébrales saines et elles contribuent aux déficits de la mémoire.
Je m’intéresse à la façon dont ces protéines affectent le taux d’élimination du glutamate dans le cerveau. »
Nilesh Sharma, Université de Calgary
Ce chercheur a reçu le Prix de recherche de la Fondation Mike & Valeria Rosenbloom.
Titre : Examen de l’impact du dysfonctionnement métabolique des cellules épendymaires sur la santé cérébrale.
Categorié : Bourse doctorale
« La maladie d’Alzheimer est une maladie dévastatrice qui provoque des pertes de mémoire, l’incapacité de penser clairement et d’autres symptômes. Avant leur apparition, des cellules particulières dans le cerveau, les cellules épendymaires, commencent à accumuler des déchets. Elles régulent les cellules souches dans notre cerveau et préservent sa santé de manière générale.
Dans cette étude, nous examinons le rôle du métabolisme du glucose dans les cellules épendymaires pour préserver la santé cérébrale générale. Nous examinerons si le trouble des cellules épendymaires contribue aux symptômes que nous observons dans la maladie d’Alzheimer, comme les problèmes de mémoire et le déclin cognitif. »
Douglas Allan, Université de la Colombie-Britannique
Ce chercheur a reçu le Prix de recherche de la Fondation Mike & Valeria Rosenbloom.
Titre : Mise au point d’un nouveau modèle visant à découvrir comment ralentir la propagation de la pathologie tau dans le cerveau dans les tauopathies comme la maladie d’Alzheimer.
Categorié : Preuve de concept
« Les enchevêtrements sont des structures similaires à des cordes. Ils se composent d’une forme anormale de la protéine tau. On les trouve dans les cellules nerveuses des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Nous savons que la protéine tau pathologique passe d’une cellule nerveuse à l’autre dans le cerveau, ce qui provoque la propagation des enchevêtrements et les symptômes des troubles neurocognitifs.
Personne ne comprend comment la protéine tau pathologique passe d’une cellule nerveuse à l’autre et cause les enchevêtrements et des pathologies dans le cerveau à mesure de sa propagation. Notre proposition vise à mettre au point un outil pour vérifier comment se produit la propagation pour pouvoir l’arrêter, mais aussi pour développer des thérapies pour enrayer la propagation de la maladie et prévenir les troubles neurocognitifs. »
Lane Bekar, Université de la Saskatchewan
Titre : Modélisation de la maladie d’Alzheimer à début tardif avec un régime à teneur élevée en saccharose chez des souris knock-in humanisées hybrides Aβ/ApoE4.
Categorié : Preuve de concept
« L’apolipoprotéine E4 (ApoE4), qui restreint l’élimination de la protéine bêta-amyloïde liée à la maladie d’Alzheimer dans le cerveau, est un facteur de risque majeur de la maladie d’Alzheimer. Les régimes riches en sucre sont connus pour favoriser l’accumulation de la protéine bêta-amyloïde. Le risque de trouble neurocognitif augmente-t-il chez les porteurs du gène ApoE4 si l’apport en sucre est excessif?
Cette étude évalue si un régime alimentaire riche en saccharose peut favoriser la pathologie de la maladie d’Alzheimer chez des souris mâles, femelles et femelles ménopausées exprimant le gène ApoE4 (un facteur de risque connu). Nous évaluons également une version humaine du peptide bêta-amyloïde (qui s’accumule chez les humains et forme des plaques associées à la maladie d’Alzheimer), car il ne s’accumule pas dans la version murine (les souris). »
Thérapie
Thérapie
Karl Fernandes, Université de Sherbrooke
Titre : Une nouvelle cible thérapeutique pour corriger le métabolisme des lipides du cerveau chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Categorié : Preuve de concept
« Les « lipides » (les graisses) occupent une place centrale dans la maladie d’Alzheimer. Il y a plus d’un siècle, le Dr Alois Alzheimer constatait des changements dans la manière dont le cerveau sénile traitait les lipides. Aujourd’hui, nous savons aussi qu’un gène porteur de lipides constitue le facteur de risque génétique le plus important de la maladie d’Alzheimer.
La maladie d’Alzheimer peut-elle se traiter en rééquilibrant les lipides dans le cerveau? Pour répondre à cette question, nous devrons identifier quels lipides, parmi les milliers de types différents que compte le cerveau, sont déséquilibrés pendant la maladie d’Alzheimer; nous devrons ensuite identifier si, après avoir corrigé ce déséquilibre, nous pouvons rétablir l’apprentissage et la mémoire. »
Amélioration des soins aux personnes ayant une expérience vécue
Amélioration des soins aux personnes ayant une expérience vécue
Birgit Pianosi, Université Laurentienne
Titre : Expressions sexuelles et intimes des personnes vivant avec un trouble neurocognitif : élargissement d’un prototype d’apprentissage électronique à un programme en ligne complet.
Categorié : Preuve de concept
« Les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif ont des besoins sexuels et intimes qui contribuent à leur santé et leur qualité de vie. Ces besoins sont difficiles à comprendre pour les prestataires de soins à cause de la stigmatisation et du manque d’accès aux informations sur la sexualité et les troubles neurocognitifs. Il n’existe actuellement aucun programme d’apprentissage en ligne de ce genre.
Les prestataires de soins ont besoin d’un programme pédagogique axé sur la sexualité et les troubles neurocognitifs. Nous allons concevoir, préparer et évaluer un tel programme afin d’étoffer un module d’apprentissage électronique que nous avons déjà créé. Ce programme gratuit composé de 4 modules permettra de mieux comprendre, changer les attitudes et d’aiguiser les compétences des prestataires de soins pour qu’ils puissent soutenir les besoins sexuels des personnes atteintes d’un trouble neurocognitif. »
Julia Kirkham, Université de Calgary
Titre : Un équilibre précaire : l’association entre laÂ
« déprescription » d’antipsychotiques et la prescription d’autres médicaments dans les établissements de soins de longue durée.
Categorié : Nouveau chercheur
« Les taux d’utilisation de médicaments antipsychotiques dans les établissements de soins de longue durée au Canada ont baissé au cours des dix dernières années, mais nous ne savons pas comment. Les études suggèrent que d’autres médicaments nuisibles sont utilisés au lieu des antipsychotiques.
Cette étude abordera la question suivante : si l’on arrête la distribution d’un médicament antipsychotique, les personnes vivant avec un trouble neurocognitif dans les établissements de soins de longue durée sont-elles plus susceptibles de recevoir d’autres médicaments nuisibles? »
Ashwini Namasivayam-MacDonald, Université McMaster
Ce chercheur est financé conjointement par le Programme de recherche de la Société Alzheimer (PRSA) et les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).
Titre : Comprendre la dysphagie chez les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif : un facteur qui contribue au fardeau de l’aidant.
Categorié : Nouveau chercheur
« Les personnes vivant avec un trouble neurocognitif qui éprouvent des difficultés à avaler/déglutir contribuent grandement au fardeau émotionnel et physique du proche aidant. Ils veillent à la sécurité au moment des repas, préparent des repas modifiés et prennent des décisions difficiles concernant la méthode d’alimentation. Cependant, les stratégies de gestion actuelles se concentrent sur la personne atteinte uniquement, et peu d’entre elles soutiennent le proche aidant.Â
Mon étude déterminera si le questionnaire que j’ai mis au point permet d’identifier les facteurs liés à la déglutition qui contribuent aux difficultés/au fardeau de l’aidant. Elle déterminera aussi les sources exactes de ces difficultés et un petit groupe de soutien composé de proches aidants sera soumis à un essai pour déterminer si la formation, le soutien par les pairs, le soutien des cliniciens et les discussions de groupe atténuent les difficultés liées à la déglutition pour le proche aidant. »
Kristina Kokorelias, Université de Toronto
Titre : Orientation des patients pour améliorer la continuité des soins.
Categorié : Bourse postdoctorale
« Les personnes vivant avec un trouble neurocognitif passent souvent d’un milieu de soins à l’autre, ce qui peut être difficile pour elles et leurs proches aidants. L’Hôpital Sunnybrook a mis en place un intervenant-pivot qui coordonne les soins pour les personnes âgées vivant avec un trouble neurocognitif pendant la durée de leur séjour et jusqu’à 90 jours après leur congé hospitalier.
La présente étude vise à mieux comprendre comment les intervenants-pivots soutiennent les personnes âgées vivant avec un trouble neurocognitif et leurs proches aidants. Elle permettra d’obtenir des informations sur la façon dont ces personnes travaillent avec des clients vivant avec un trouble neurocognitif pour influencer leurs résultats et leur parcours de soins dans le système de santé. »
​Risques et prévention
​Risques et prévention
Liisa Galea, Université de la Colombie-Britannique
Titre : L’importance du sexe : comprendre l’influence du sexe et du génotype APOE sur la plasticité hippocampique et la cognition.
Categorié : Preuve de concept
« L’hippocampe qui est situé dans le cerveau est important pour la mémoire et produit de nouvelles cellules cérébrales à l’âge adulte. Cette « neurogenèse » diminue avec l’apparition de la maladie d’Alzheimer et est liée à l’augmentation des inflammations que l’on observe chez les personnes atteintes. La neurogenèse diminue et la neuroinflammation augmente chez les femmes.
Cela peut être lié au plus grand risque qu’elles présentent de développer la maladie d’Alzheimer. »
​Épidémiologie
Épidémiologie
Cherie Strikwerda-Brown, Université McGill
Ce chercheur est financé en partenariat avec le FRQS https://frq.gouv.qc.ca/.
Titre : Les facteurs psychologiques associés aux marqueurs précliniques de la maladie d’Alzheimer.
Categorié : Bourse postdoctorale
« De nombreux cas de maladie d’Alzheimer pourraient être prévenus ou retardés en modifiant le comportement et l’état d’esprit des gens. Par exemple, le traitement de la dépression et de l’anxiété peut réduire le risque de maladie d’Alzheimer, mais on ne sait toujours pas si des facteurs psychologiques positifs comme l’optimisme et le fait d’avoir un objectif dans la vie peuvent eux aussi protéger contre la maladie d’Alzheimer.
Cette étude vise à déterminer quels aspects du bien-être psychologique pourraient protéger une personne contre la maladie d’Alzheimer. Nous nous pencherons sur la relation entre différents processus psychologiques, comme l’optimisme, la dépression, les traits de personnalité ainsi que sur divers marqueurs de la maladie d’Alzheimer. Nous examinerons également s’il existe des différences sexuelles dans ces relations. »
Sana Rehan, Université Concordia
Titre : Examen de l’effet de facteurs psychosociaux sur la relation entre la perte sensorielle et le déclin cognitif chez les aînés vivant avec (ou ayant un risque de développer) la maladie d’Alzheimer.
Categorié : Bourse doctoraleÂ
« La perte sensorielle et une fonction psychosociale réduite (comme la dépression et la solitude, la participation réduite aux activités sociales ou le faible soutien social) peuvent contribuer au risque de trouble neurocognitif. On suppose qu'une meilleure fonction sensorielle favorise l'engagement social et la communication avec autrui, ce qui entraîne une meilleure santé mentale et peut réduire le risque de déclin cognitif.
Dans un premier temps, je mesurerai si les facteurs psychosociaux expliquent le lien entre les fonctions sensorielles et cognitives. Deuxièmement, j'explorerai si une fonction psychosociale réduite et une perte sensorielle peuvent prédire le déclin cognitif au fil du temps. Troisièmement, je vais identifier quels facteurs sensoriels (perte auditive/vision) et psychosociaux (participation sociale/solitude) contribuent au risque de trouble neurocognitif. »
Wajd Alkabbani, Université de Waterloo
Ce chercheur a reçu le Prix de recherche de la Fondation Mike & Valeria Rosenbloom.
Titre : Détailler l’association entre le diabète de type 2 et les troubles neurocognitifs : une série d’études de cohorte en population en utilisant les données administratives de santé.
Categorié : Bourse doctorale
« Des études antérieures ont établi un lien entre le diabète de type 2 et les troubles neurocognitifs. Cependant, cette relation est complexe et va dans les deux sens, car le diabète augmente le risque de troubles neurocognitifs et ces derniers affectent négativement la gestion du diabète. La mesure avec laquelle les complications liées au diabète affectent le risque de troubles neurocognitifs et la manière dont ceux-ci affectent les soins relatifs au diabète, n'a pas été étudiée.
Les deux questions principales de ce projet sont les suivantesnbsp;:
- Les personnes atteintes de diabète présentent-elles toutes le même risque de développer un trouble neurocognitif, ou certains événements (complications) augmentent-ils ce risque?
- Quels sont les changements d’effets secondaires et les modes d'utilisation des médicaments contre le diabète qui surviennent après un diagnostic de trouble neurocognitif? »
Jennifer Rabin, Université de Toronto
Titre : Examen de l’impact des facteurs de risque des troubles neurocognitifs sur la santé cognitive et cérébrale dans une cohorte multiethnique.
Categorié : Nouveau chercheur
« Les minorités visibles constituent 20 % de la population du Canada. Étonnamment, peu de recherches se sont concentrées sur les facteurs de risque des troubles neurocognitifs dans les groupes de minorités visibles au Canada. C’est important, car certains groupes ethniques peuvent présenter plus de risques et les facteurs de risque des troubles neurocognitifs peuvent être différents d’un groupe ethnique à l’autre.
Nous examinerons si les facteurs de risque des troubles neurocognitifs sont différents selon les groupes ethniques les plus importants du Canada (sud-asiatique, chinois et caucasien), et si ces différences entraînent des taux de troubles neurocognitifs plus élevés. Nous nous concentrons sur cinq facteurs : l’inactivité physique, l’isolement social, le stress, la discrimination et les troubles du sommeil. »
Développement de traitments
Développement de traitments
Ken Harder, Université de la Colombie-Britannique
Titre : Traitement de la maladie d’Alzheimer à l’aide d’une thérapie cellulaire adoptive par monocytes patrouilleurs.
Categorié : Preuve de concept
« On pense que la maladie d’Alzheimer est causée par une accumulation de protéines enchevêtrées comme la bêta-amyloïde. Celles-ci forment des dépôts (des plaques) autour des cellules cérébrales et provoquent une inflammation et la mort. Bien qu’il n’existe actuellement aucun traitement efficace pour la maladie d’Alzheimer, une stratégie prometteuse consiste à cibler ces dépôts et l’inflammation dans le cerveau.
Nous testerons notre hypothèse selon laquelle l’injection de cellules immunitaires cicatrisantes, les « monocytes patrouilleurs », dans des souris atteintes de la maladie d’Alzheimer est efficace pour traiter la maladie. Nous étudierons également des modèles murins (des souris) ayant un nombre élevé de ces monocytes patrouilleurs. Ceux-ci pourraient pénétrer dans le cerveau et éliminer les protéines bêta-amyloïde (ou β-amyloïde) et les cellules mortes. »
Translationnel
Translationnel
Amanda Grenier ey Karen Kobayashi, Université de Toronto
Titre : Le consentement et le consentement au nom d’autrui à participer à la recherche : éthique et pratique juridique pour l’inclusion constructive des Canadiens vivant avec un trouble neurocognitif.
Categorié : Preuve de concept
« Des difficultés en matière de pratique et de recherche se posent concernant le consentement des personnes vivant avec un trouble neurocognitif (et le consentement en leur nom). Elles comprennent des différences juridiques provinciales, les connaissances du chercheur sur la capacité de la personne atteinte à participer et le choix de la personne qui peut consentir en son nom à participer à des recherches médicales ou non médicales. Des ressources et des directives sont nécessaires pour que les droits des personnes vivant avec un trouble neurocognitif soient respectés et qu’elles soient incluses de manière constructive dans le processus de recherche.
Ces recherches visent à répondre aux questions suivantes :
- Comment passer de l’incapacité supposée au consentement?
- Quelles lois territoriales régissent le consentement des personnes vivant avec un trouble neurocognitif à participer à la recherche sur ces maladies?
- Qui peut donner un consentement au nom d’autrui (sous quelles conditions)?
- Comment équilibrer la vulnérabilité (protection)/les droits (inclusion)? Quels sont les défis?
- Quelles réformes/changements sont nécessaires? »
Caitlin McArthur, Université Dalhousie
Titre : Élaborer et tester un programme de réadaptation centré sur les résidents d’établissements de soins de longue durée atteints d’un trouble neurocognitif.
Categorié : Nouveau chercheur
La plupart des résidents d’établissements de soins de longue durée vivent avec un trouble neurocognitif et sont moins susceptibles d’obtenir la réadaptation dont ils ont besoin. La réadaptation peut améliorer leur qualité de vie et prévenir de fâcheux résultats, comme des fractures. De plus, la plupart des études qui se penchent sur la réadaptation dans les établissements de soins de longue durée n’impliquent pas les résidents atteints d’un trouble neurocognitif.Â
Notre projet vise à  :
- Déterminer quels sont les objectifs de réadaptation importants pour les résidents et les membres de leur famille.
- Découvrir les types de réadaptation les plus utiles.
- Élaborer et tester un programme de réadaptation pour les résidents d’établissements de soins de longue durée atteints d’un trouble neurocognitif.
Diagnostique et dépistage
Diagnostique et dépistage
Myeong Jin Ju, Université de la Colombie-Britannique
Ce chercheur est financé conjointement par le Programme de recherche de la Société Alzheimer (PRSA) et les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).
Titre : Imagerie rétinienne dynamique intracellulaire hyperspectrale pour la physiopathologie de la maladie d’Alzheimer.
Categorié : Nouveau chercheur
« Un diagnostic de la maladie d’Alzheimer repose encore beaucoup sur les symptômes autodéclarés et les tests que le médecin administre pour évaluer la mémoire et les capacités de réflexion. De plus, les tests de laboratoire et d’imagerie actuels sont coûteux, invasifs, longs et rarement effectués avant l’apparition des symptômes cliniques irréversibles provoqués par la maladie d’Alzheimer.
L’imagerie rétinienne serait-elle adaptée au diagnostic de la maladie d’Alzheimer? Si oui, quelles informations obtenues à partir de cette technologie seraient essentielles pour détecter un signe précoce de la maladie d’Alzheimer? Le signe est-il assez particulier pour diagnostiquer la maladie d’Alzheimer et exclure toute autre maladie rétinienne? »
Taylor Schmitz, Université Western
Titre : Un biomarqueur préclinique non invasif de la neurodégénérescence dans la maladie d’Alzheimer et les autres troubles neurocognitifs.
Categorié : Nouveau chercheur
« La plupart des recherches sur la maladie d'Alzheimer chez les humains vivants se concentrent sur ceux ayant déjà des troubles cognitifs, comme des pertes de mémoire. Cependant, ces troubles n'apparaissent qu'après une longue période de « silence clinique », pendant lequel des dommages importants se produisent dans les cellules cérébrales. Puisque les activités quotidiennes ne sont pas affectées, cette période préclinique n’est pas détectée.
Ce projet abordera le « quand » et le « comment » de la maladie d'Alzheimer préclinique. Nous examinerons d'abord quand les cellules cérébrales commencent à montrer des signes de dommages. Puis, nous testerons comment ces dommages cellulaires précoces sont liés aux stades ultérieurs de la maladie d'Alzheimer et comment les traitements précoces pour préserver les cellules cérébrales peuvent affecter la progression de la maladie. »
Gillian Coughlan, Université de Toronto
Ce chercheur a reçu le Prix de recherche de la Fondation Mike & Valeria Rosenbloom.
Titre : Aborder le chevauchement des symptômes de la maladie d’Alzheimer et de la maladie de Parkinson.
Categorié : Bourse postdoctorale
« Établir un diagnostic de trouble neurocognitif est complexe. Pour le simplifier, des sous-types de maladies, comme la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson, sont utilisés pour identifier la maladie qui provoque le trouble neurocognitif et guider le traitement. Malheureusement, cette méthode ne prend pas en compte le chevauchement des symptômes et de la neuropathologie entre les troubles neurocognitifs. Cela signifie que les personnes atteintes souffrent de symptômes non traités pendant des mois, voire des années.
Bien que les pertes de mémoire et les problèmes de perception de l’espace soient synonymes de maladie d’Alzheimer, les personnes atteintes de la maladie de Parkinson et les proches aidants indiquent que ces problèmes ou le déclin cognitif constituent certaines de leurs préoccupations les plus importantes. Mon projet examinera si les changements cérébraux répandus provoquent des symptômes de perte de mémoire et des problèmes de perception spatiale chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et de Parkinson. »
Morris Freedman, Université de Toronto
Titre : Évaluation virtuelle de la praxis en tant que prédicteur des activités de la vie quotidienne chez les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif.
Categorié : Preuve de concept
« La praxis idéomotrice des membres fait référence à la capacité d’effectuer des mouvements tels que « faire semblant d’enfoncer un clou avec un marteau ». La recherche chez les patients victimes d’un AVC suggère que les troubles de la praxis sont associés à une altération des activités de la vie quotidienne (AVQ), ce qui peut contribuer à une invalidité et à l’admission en établissement de soins de longue durée. Cependant, il n’existe aucune donnée à ce sujet pour les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif.
Les questions abordées par l’étude visent à définir si l’évaluation de la praxis : 1) peut servir de nouveau prédicteur des AVQ altérées chez les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif; 2) est supérieure aux questionnaires standardisés concernant les AVQ administrés virtuellement. »
Amit Singnurkar, Université de Toronto
Titre : SMaRTBRAIN : apprentissage automatique supervisé appliqué à l’imagerie cérébrale par perfusion et à l’IRM pour le classement des patients atteints d’une maladie neurodégénérative.
Categorié : Preuve de concept
« Un diagnostic précis de trouble neurocognitif reste difficile à établir, en particulier au début de la maladie - le moment où il est possible d’avoir le plus grand impact. Nous ne pouvons pas non plus prévoir les soutiens dont les patients auront besoin pour préserver leur qualité de vie, tout en prévenant des risques tels que les chutes et les fractures.
Nous souhaitons comprendre si l’intelligence artificielle (IA) appliquée à l’imagerie cérébrale peut donner lieu à un diagnostic de trouble neurocognitif plus précoce et plus précis, et si nous pouvons prévoir des incidents (comme les chutes et les fractures de la hanche) qui pourraient survenir en lien avec ces maladies. Les patients pourront ainsi être orientés plus rapidement vers les ressources thérapeutiques et communautaires adéquates. »
Kate Onuska, Université Western
Titre : Vers un biomarqueur non invasif de la dégénérescence cholinergique dans la maladie d’Alzheimer.
Categorié : Bourse doctorale
« Les neurones cholinergiques sont un type de cellules cérébrales importantes pour l’apprentissage et la mémoire. Les plus récentes recherches suggèrent que leur perte est un signe précoce de la maladie d’Alzheimer qui se manifeste avant les dommages cérébraux généralisés et les pertes de mémoire habituellement présentes chez les personnes vivant avec cette maladie.
Malgré ces éléments probants, il n’existe actuellement aucun outil clinique permettant de mesurer la perte de neurones cholinergiques, si bien qu’on ne peut pas identifier cette caractéristique importante chez les aînés qui présentent un risque de maladie d’Alzheimer. Je cherche à déterminer si l’on peut utiliser une nouvelle technique d’imagerie cérébrale pour dépister la perte de neurones cholinergiques. »